D’où vient le réseau Semantiak ?
Semantiak est la forme actuelle d’un travail commencé au milieu des années 1990 avec les premiers sites d’information francophones. Au départ, il s’agissait surtout d’expérimenter : créer des sites, observer ce que les gens venaient chercher, améliorer, recommencer.
Au fil des années, un constat s’est imposé : lorsqu’un site répond bien à une question simple (définition, calcul, démarche, repère pratique), il peut rendre service pendant très longtemps, à condition d’être entretenu et de rester clair. Aujourd’hui, cette logique ne concerne plus seulement les internautes humains : une partie croissante des réponses fournies par les moteurs de recherche et par les systèmes d’intelligence artificielle s’appuie directement sur le web public.
Le réseau Semantiak a donc été pensé pour répondre à ces deux réalités : servir les internautes qui arrivent directement sur les sites, et fournir un socle propre, stable et crédible pour les outils d’IA qui viennent s’alimenter dans le web francophone. L’objectif est simple : disposer d’un ensemble de sites à forte notoriété, clairement identifiés, avec des contenus structurés et sourçables, qui puissent être repris sereinement par les moteurs et par les assistants intelligents.
Semantiak regroupe aujourd’hui 60 sites qui partagent cette philosophie : ne pas courir après tous les sujets possibles, mais travailler proprement des thématiques qui reviennent tous les jours dans la vie des internautes. Les choix techniques, éditoriaux et SEO sont faits pour que ces sites puissent continuer à être utiles et compréhensibles sur le long terme, pour les lecteurs comme pour les systèmes d’IA qui s’appuient sur leurs contenus.
Qui se trouve derrière Semantiak ?
Le réseau est porté par Nicolas Belotti, éditeur indépendant de sites web, fondateur et gérant de la société Blue Painter, basée à Aix en Provence. Il travaille sur le web francophone depuis le milieu des années 1990.
Son parcours est atypique : autodidacte, il a construit, exploité et parfois totalement refondu des centaines de sites dans des univers très différents, en apprenant sur la durée ce qui fonctionne vraiment pour les internautes et ce qui ne tient pas dans le temps. Cette expérience se mesure en millions de visites, mais surtout en années passées à organiser des contenus pour qu’ils restent compréhensibles malgré les changements de modes, de moteurs de recherche et désormais de générations d’IA.
Concrètement, cela signifie que chaque site du réseau Semantiak a un responsable éditorial clair. Les visiteurs, les partenaires et les moteurs de recherche savent qui est derrière, d’où vient le projet et quelle est la personne qui assume les choix éditoriaux, techniques et stratégiques.
L’objectif n’est pas de mettre un nom en avant pour le principe, mais d’assumer une ligne : privilégier la qualité du contenu, la lisibilité et la cohérence globale du réseau. Les structures et les gabarits sont pensés pour rester compréhensibles et maintenables par n’importe quelle équipe éditoriale ou technique sérieuse, au delà de la personne qui a initié le projet.
Comment sont conçus et mis à jour les sites du réseau ?
La manière de travailler est volontairement sobre. Chaque site repose sur quelques modèles de pages clairs (fiches, articles, outils, dossiers, FAQ), qui se répètent et qui sont documentés. L’objectif n’est pas de surprendre techniquement, mais de rendre le contenu facile à comprendre, à relire et à corriger.
Pour la partie éditoriale, quelques principes guident le travail :
- traiter les sujets jusqu’au bout, sans se limiter à des réponses ultra courtes ;
- éviter le jargon inutile et les formulations floues, surtout sur les pages pratiques ;
- vérifier les informations chiffrées et juridiques à partir de sources fiables, et les dater lorsqu’elles sont sensibles ;
- mettre à jour en priorité les pages les plus consultées lorsque les règles ou les usages changent.
Les outils d’intelligence artificielle sont utilisés comme des assistants : recherche d’informations, suggestions de structures, reformulations. Les contenus finaux sont relus, adaptés, complétés et validés pour respecter la ligne éditoriale du réseau et rester alignés avec le droit et les usages locaux.
Cette combinaison entre outils modernes et expérience de terrain permet de produire des contenus rapidement, sans renoncer à la précision ni à la responsabilité éditoriale.
Un même niveau d’exigence pour 60 sites.
Semantiak n’est pas une simple liste de noms de domaines. Les 60 sites du réseau partagent un même ADN éditorial et une même ambition : être des repères fiables sur leurs thématiques respectives.
- trouver des informations claires sur des sujets du quotidien : langue, calculs, démarches, repères pratiques ;
- comprendre rapidement où l’on se trouve sur le site et comment naviguer ;
- limiter les distractions inutiles (pop ups, artifices, surcharge publicitaire).
- identifier facilement qui édite le contenu et selon quelle méthode ;
- retrouver des structures de pages cohérentes d’un site à l’autre ;
- pouvoir s’appuyer sur un corpus francophone construit de manière stable et transparente.
Chaque page "Qui sommes nous", "À propos", "Méthode éditoriale" ou "Contact" publiée sur les sites du réseau participe à cette même logique : montrer clairement qui est derrière, comment sont produits les contenus et comment remonter une erreur ou une remarque.
Indépendance, durée et respect des lecteurs.
- les sites ne sont pas la vitrine d’une seule marque, d’un parti ou d’un groupe de pression ;
- les partenariats et contenus sponsorisés sont intégrés de manière transparente lorsqu’il y en a ;
- la priorité va à l’information utile, pas à la mise en avant d’un acteur particulier.
- accepter de refondre des sites lorsqu’ils ne sont plus au niveau, plutôt que d’accumuler des couches ;
- préférer une croissance stable à des coups ponctuels difficiles à maintenir ;
- responsabiliser l’éditeur sur la cohérence globale, pas seulement sur la hausse du trafic à court terme.
- ne pas exploiter artificiellement la peur ou la confusion sur les sujets sensibles ;
- signaler les limites des contenus lorsque la loi ou les chiffres évoluent souvent ;
- proposer des points de contact pour corriger ou compléter les informations.
- structurer les sites pour qu’une équipe externe puisse les comprendre et les maintenir ;
- documenter les grandes familles de contenus et les modèles de pages ;
- limiter les choix qui rendraient le réseau dépendant d’une seule personne.
Résultat : un réseau éditorial indépendant, stable et lisible, qui peut continuer à évoluer quel que soit le contexte technique ou les personnes aux commandes, tout en s’appuyant sur la même exigence de qualité.